L'Équateur est un producteur moyen de pétrole depuis pres de 40 ans. Ses réserves de pétrole conventionnel représentent actuellement 5,06 milliards de barils et se situent au quatrieme rang régional, derriere le Venezuela, le Brésil et le Mexique. Ses exportations annuelles ont atteint quelque 130 millions de barils en 2004 et 2005, a comparer avec les 755 millions de barils du Venezuela. Les activités pétrolieres se concentrent dans la région amazonienne, a travers une trentaine de « blocs » de 200000 hectares, auxquels s'ajoutent les champs pétroliferes exploités de 1972 a 1992 par Texaco (États-Unis) et l'entreprise publique CEPE (Corporación Estatal de Petróleos del Ecuador, devenue Petroecuador en 1989). Les impacts sociaux et écologiques négatifs générés par ces activités ont été dénoncés des la fin des années 1980 et devinrent le therne de préoccupation central du mouvement écologiste équatorien. Pour répondre aux préoccupations de ce mouvement, en juin 2007, le gouvernement de Rafael Correa a décrété un moratoire al'exploitation des champs pétroliferes situés dans le pare national Yasuní, connus sous le sigle ITT (pour lshpingo, Tambococha et Tiputini). lnitialement prévue pour un an, cette campagne fut ensuite prolongée jusqu'en octobre puis jusqu'en décembre 2008.