LA FIGURE DE L'ENQUÊTEUR DANS L'IMAGINAIRE DES PROTAGONISTES DU POLAR / A figura do investigador no imaginário dos protagonistas de romances policiais

Le roman policier reste encore un champ très peu exploré dans nos universités, alors qu’en occident il a connu, depuis le début du XX siècle, beaucoup de travaux notamment la thèse de Résis Messac, publié en 1923. Selon Todorov (1971), on peut en distinguer trois sous-genres : le romans à problème,...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Kane, Dame
Otros Autores: UCAD, Université Cheikh Anta Diop
Formato: info:eu-repo/semantics/article
Lenguaje:fra
Publicado: Universidade do Estado do Rio de Janeiro 2020
Materias:
Acceso en línea:https://www.e-publicacoes.uerj.br/ojs/index.php/pensaresemrevista/article/view/48354
http://biblioteca-repositorio.clacso.edu.ar/handle/CLACSO/57669
Descripción
Sumario:Le roman policier reste encore un champ très peu exploré dans nos universités, alors qu’en occident il a connu, depuis le début du XX siècle, beaucoup de travaux notamment la thèse de Résis Messac, publié en 1923. Selon Todorov (1971), on peut en distinguer trois sous-genres : le romans à problème, le roman noir et le roman à suspense, qui serait une synthèse des deux premiers. Ce travail s’appuie sur trois œuvres qui  semblent assez représentatives de la poétique policière négro-africaine: L’Archer bassari, de Modibo Sounkalo Keita (1984), L’Empreinte du renard, de Moussa Konaté (2006) et Sorcellerie à bout portant, de Achille Ngoye (1998). L’intérêt de cette contribution c’est de mieux faire connaitre ce sous-genre romanesque. Elle revient sur une figure incontournable du polar: l’enquêteur. Elle cherche non pas à le catégoriser, mais à aller au delà, en se focalisant sur sa représentation dans l’imaginaire des protagonistes du récit policier. On évoquera, ici, la façon dont le personnage de l’enquêteur est  vu par les narrateurs, les autres personnages des récits ou par eux-mêmes. Ce ne sont pas les perceptions des lecteurs qui sont, ici, analysées,  mais l’image de la police. Cette image peut avoir une double interprétation, d’une part le regard d’autrui sur cette institution et d’autre part l’idée qu’elle se renvoie. Cette image peut être soit négative, soit positive, soit mitigée dans certains cas.