Conservatisme social et réformisme pédagogique? Un syndicat d’enseignants français après Mai 1968: la CNGA

À la veille de Mai 1968, on peut observer une concordance entre le positionnement pédagogique et le positionnement idéologique des syndicats enseignants français: les syndicats progressistes du point de vue politique sont - avec des nuances - également progressistes du point de vue pédagogique, et l...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autor principal: Verneuil, Yves
Formato: info:eu-repo/semantics/article
Lenguaje:fra
Publicado: Edições Universitárias Lusófonas 2019
Acceso en línea:https://revistas.ulusofona.pt/index.php/rleducacao/article/view/6779
http://biblioteca-repositorio.clacso.edu.ar/handle/CLACSO/47953
Descripción
Sumario:À la veille de Mai 1968, on peut observer une concordance entre le positionnement pédagogique et le positionnement idéologique des syndicats enseignants français: les syndicats progressistes du point de vue politique sont - avec des nuances - également progressistes du point de vue pédagogique, et les syndicats idéologiquement conservateurs sont également conservateurs du point de vue pédagogique. La naissance de la CNGA, en juin 1968, semble remettre ce schéma en cause. En effet, ce syndicat, qui obtient un score honorable aux élections professionnelles de 1969, se présente comme “libéral” et hostile aux syndicats de gauche, qu’il voit comme “totalitaires”; mais en même temps il insiste sur son réformisme en matière pédagogique. L’analyse de ses positions conduit toutefois à rappeler la distinction entre réformisme et progressisme. Par ailleurs, la CNGA condamne toutes les réformes décidées par le ministère après Mai-juin 1968. L’ambiguïté de son positionnement explique son rapide déclin dès les années 1970. Mots clés: Mai-Juin 1968; réformisme; progressisme; conservatisme; syndicat; professeurs de l’enseignement secondaire.